l’abandon de la sécurité alimentaire. La viande française n’est pas l’unique viande à l’abri des accidents alimentaires. L’attitude des éleveurs se base sur des amalgames regrettables et de mauvaise foi.
En revanche, on doit reconnaître que des viandes françaises ou étrangères achetées sans vérification de leur provenance exacte représentent un risque évident pour la santé des convives. L’ensemble des collectivités doit se doter d’un système de traçabilité qui fera obstacle aux risques majeurs.
Les sociétés de restauration adhérentes au SNRC se sont contraintes à observer des procédures lourdes de traçabilité. Il ne faut pas que le secteur autogéré reste à la traîne et tarde à mettre en place de telles procédures. Il constatera alors que ces efforts de sécurité entraînent des coûts supplémentaires qu’ils n’avaient pas prévus. Mais le sens de l’économie doit laisser le pas à un certain volontarisme en matière de santé.