Une politique alimentaire interarmées qui harmonise les pratiques

70e anniversaire du Débarquement en Normandie, France, 2014 : réfectoire de circonstance organisé au profit des militaires engagés dans la sécurisation de la commémoration du Débarquement en Normandie de juin 1944Ces dernières années, les armées françaises se sont engagées dans une période de mutation, avec notamment une centralisation du service de soutien commun devenu interarmées. Au programme : filières professionnalisées, organisation mutualisée, pratiques harmonisées tout en conservant la polyvalence nécessaire à la multiplicité des contraintes. La politique alimentaire a fait partie de cette réflexion et cette évolution en termes de références normalisées.   Les armées se sont engagées en 2008 dans un plan de transformation, comprenant la fusion des services de soutien du Commissariat de chacune des trois armées, auparavant intégrés. L’objectif ? Recentrer les armées sur leur cœur de métier et professionnaliser les filières pouvant être communes, telles que l’habillement ou la RHL (Restauration, Hébergement, Hôtellerie, Loisirs). L’administration générale et le soutien commun sont donc devenus interarmées. La réforme du soutien date de 2010, avec la création du Service du commissariat des armées (SCA) et des étapes sur plusieurs années (création du Centre expert en 2014, par exemple). La décision a notamment été prise « d’uniformiser les pratiques et les statuts des ensembles de restauration », explique le capitaine de corvette Céline Chollet, adjointe de l’officier responsable de la filière RHL. « Nous avons procédé à des transformations statutaires avec la création des Cercles pour harmoniser les structures et