Denis Durand et Christophe Langevin, dirigeants de Restauval SAS, constatent eux aussi « la poursuite de la concentration des sociétés de restauration ». Et d’ajouter : « Les entreprises de taille intermédiaire et les PME trouvent à notre sens plus que jamais leur place pour répondre à des offres toujours tournées vers plus de produits locaux et régionaux. » Restauval progresse sensiblement dans le secteur de l’entreprise, en hausse de 19 % environ, contre 11 % en scolaire et 8 % en santé/médico-social. Ce dernier « est plus difficile à pénétrer, la concurrence fait rage sur un secteur qui génère un CA important : 365 jours d’activité, repas midi et soir, goûter et petit déjeuner. On peut regretter la recherche du vil prix, là où les secteurs entreprise et scolaire sont plus axés sur la qualité des offres proposées. On peut penser que les politiques budgétaires des collectivités influent sur cette recherche du prix toujours le plus bas, souvent antagonique avec des produits de meilleure qualité, locaux et régionaux ». Le santé/médico-social, « c’est le secteur qui génère le plus d’incohérence : là où les établissements sont concentrés sur la réduction des coûts, les convives placent la qualité du repas et de la cuisine comme primordiale », soulignent-ils.
