Restauration Collective

S’adapter sans stigmatiser

Comme pour tous les secteurs, les entreprises de restauration collective sont confrontées à des contraintes réglementaires concernant les travailleurs handicapés. Mais au-delà de ces obligations, comment la restauration collective s’adapte-t-elle au sein des cuisines et dans les autres services ? Dossier réalisé par Karine Averty, avec Christel ReynaudDans le Sud-Ouest, ASEI Restauration, établissement autonome de prestations, affiche un CA de 4,35 millions d’euros, réalise 585 000 de repas par an et compte 59 salariés. 15 % de ses effectifs sont des travailleurs handicapés, soit 8 personnes à temps plein et 1 à mi-temps : production chaude et froide, chaîne de conditionnement chauffeur livreur, employé en office de remise en température, administratif/management. ASEI Restauration compte 3 cuisines centrales : à Toulouse (25 points de livraison en Haute-Garonne, dans le Gers, le Tarn et le Tarn-et-Garonne), Tournay  (Hautes-Pyrénées, 5 points de livraison) et Ribaute (Aude, 2 points de livraison).

Des prestations 7/7 jours
Ces cuisines proposent des prestations repas 7/7 jours, avec 2 plans de menus été/hiver sur un plan de 8 semaines. Les entrées, plats et desserts sont préparés en une vingtaine de déclinaisons : régimes et/ou allergies et/ou spécifiques. Tous les âges sont représentés parmi les convives (avec handicap physique du léger au complet, handicap mental, autisme), répartis dans différents types d’établissements : ITEP, SESSAD, MAS, FAM, scolaires adaptés (primaire et secondaire), handicap moteur, handicaps auditifs et visuels, foyer d’accueil et/ou d’hébergement, Esat (Établissements et services d’aide par le

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