Il semble que le marché de l’installation de la grande cuisine se soit mieux comporté que prévu en 2005 malgré la morosité de celui de la restauration commerciale. D’après les réponses des 119 installateurs et des estimations que nous avons pu faire, l’activité aurait progressé de 5 % cette année passée. Ce chiffre paraît en fait plausible car, cette année, Metro, qui est un des opérateurs les plus lourds du marché, n’a pu répondre dans les temps du fait de la primauté d’informations qu’il doit à ses actionnaires selon les règles des sociétés cotées en Bourse. Et il est peu probable que l’enseigne aux quatre-vingts entrepôts ait enregistré une baisse dans ses ventes de matériel.
Le dynamisme des groupements
On peut en déduire que les ventes, installations et services de grandes cuisines, ont davantage progressé en 2005 qu’en 2004 et même qu’en 2003. Ce qui ne signifie pas que les marges des opérateurs et que leurs résultats aient progressé de la même façon. Il n’en reste pas moins que les grands groupes, et surtout Horis, ont amélioré leur performance en chiffre d’affaires. Jusqu’ici, l’industriel à la distribution intégrée avait surtout restructuré ses marges en freinant la baisse des prix. Il s’est, en 2005, relancé à l’assaut des marchés.
Les groupements, qui enregistrent chaque année, depuis trois ans, les meilleures progressions de chiffre d’affaires, n’ont pas modifié leur tendance. En s’approchant d’une progression de 10 %, ils enregistrent en 2005 un de leurs