Le groupement de l’Uni.H.A a démarré sa deuxième campagne d’achats pour la partie alimentaire. Suivi par le CHU d’Angers, qui s’occupe des marchés des produits surgelés, ovo-produits et produits laitiers, produits de 4ème et 5ème gammes et produits diététiques, et le CHU de Tours, qui se consacre aux marchés épicerie et boissons, viandes et charcuteries fraîches, ce deuxième appel d’offres concerne plus particulièrement les lots épicerie et produits surgelés, relancés pour la période «2009-2010». Le lot «produits laitiers» dont la durée du marché ne s’étale que sur un an suit également une nouvelle phase de consultations. Comme cela a déjà été invoqué dans le numéro d’avril 2008 de Collectivités Express (CE 216), ce GCS (Groupement de coopération sanitaire) regroupe 52 membres dont 31 CHU-CHRU et 21 grands CH. Selon Régis Jolivet, actuel responsable restauration des Hôpitaux du Drôme Nord, pour des établissements comme Montpellier ou Saint-Étienne dont il a dirigé la restauration, le budget pris en charge par l’Uni.H.A peut représenter jusqu’à 80 % du budget alimentaire. Une réalité qui s’explique par l’étendue du champ d’activité du groupement dont les seuls lots en dehors de sa compétence sont le pain, les fruits et légumes, et quelques produits locaux et régionaux. Être membre d’un tel réseau procure une double économie, en termes de temps passé en procédures d’achats, et ensuite, économique par les bienfaits de la massification des achats. Régis Jolivet a élaboré en avril dernier une «micro étude» au sein