Restauration Collective

L’ÉPINEUX DÉBAT VÉGÉTARIEN

Lors du petit-déjeuner scientifique de l’Institut Français de la Nutrition, deux spécialistes, l’un médecin professeur nutritionniste fondateur de la maison du diabète et de la nutrition de Tours, le professeur Fernand Lamisse, et l’autre, le sociologue de l’INRA Arouna Onedraogo, se sont interrogés sur le phénomène végétarien. Pour le nutritionniste, le régime végétarien ne procure pas de carence dans la nutrition si l’équilibre alimentaire est bien respecté, observant un apport suffisant de protéine et de calcium. C’est au niveau des apports en calcium que le végétarisme est plus problématique surtout dans le cadre de l’alimentation des enfants et des adolescents au regard de leur croissance. Si en absence des produits laitiers, l’apport en calcium s’effectue par le cresson, les épinards et les fruits oléagineux (amandes, noisettes, pistaches), on doit constater que le calcium contenu dans le lait et les yaourts s’assimile beaucoup mieux et qu’en leur absence, il faut consommer de fortes quantités de substituts pour garder les apports optima de calcium. Même chose pour le fer et les protéines : on peut trouver des substituts dans l’alimentation végétarienne, mais les quantités de nourriture à absorber relèvent d’un entraînement à la haute compétition. Fernand Lamisse constate qu’en général, les végétariens en dehors du problème strict des apports nutritionnels ont une hygiène de vie supérieure aux non végétariens, ce qui les prémuni contre de nombreux accidents coronariens ou de certains types de cancers. De façon générale, les végétariens ont un rapport

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