Le Snerrs (Syndicat national des entreprises régionales de restauration sociale) a expliqué le 10 janvier à Paris les raisons de la signature de la Charte des services publics locaux. Tout d’abord un petit rappel : Le texte a été écrit en 2002 par l’Institut de la gestion déléguée (IGD). Cet organisme se veut un pôle de réflexion et une force de proposition pour la gestion des services publics. Les principaux secteurs concernés sont les autoroutes, les déchets, l’eau, l’énergie, les infrastructures, les pompes funèbres, le stationnement et la restauration collective. Le Snerrs a donc décidé de rejoindre les 21 autres signataires pour «cinq raisons» : pour défendre la spécificité des adhérents du Snerrs, notamment par la «mise en place d’indicateurs de performance représentatifs de la restauration», «garantir aux collectivités territoriales des prestations assorties d’un niveau constant de qualité» tant au niveau de l’aspect nutritionnel que de la sécurité et de l’hygiène alimentaire, valoriser «l’image de pérennité, de savoir-faire et de proximité des sociétés adhérentes du Snerrs», «développer, durablement, des relations conviviales et constructives avec les départements et les régions» qui ont récupéré la gestion des services de restauration depuis le 1er janvier 2006, et de «promouvoir, auprès des acteurs du service public l’image de la PME».