Restauration Collective

L’affaire « Horsegate » détrônée par le « Sheepgate »

Décidemment, l’entreprise Spanghero cumule les irrégularités. Après la viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du bœuf, 57 tonnes de mouton britannique prohibée ont été trouvées dans les entrepôts de Spanghero, alors que l’importation est théoriquement interdite (source : Le Parisien du 19 mars). Si la direction de l’entreprise prétend être victime d’une nouvelle négligence et d’une tromperie de son fournisseur, il n’empêche que les services vétérinaires ont trouvé les lots de viande de mouton découpés selon la méthode de la viande séparée mécaniquement. Durant cette manipulation, des bouts d’os et de moelle peuvent être mélangés à la viande. En Europe, il faut savoir que cette technique est interdite sur les ovins, bovins et caprins en raison du risque de présence de prion que l’on connaît plus communément sous le nom de « maladie de la vache folle et tremblante du mouton ». C’est au Pôle de santé publique de Paris, déjà en charge de l’affaire sur la viande de cheval, qu’incombe ce dossier de fraude. Même s’il n’est pas question de mise en danger de la vie d’autrui, il s’agit bien de faits d’importation de produit interdit sur le sol français. Une importation qui serait passée « par des circuits commerciaux complexes, notamment en Grande-Bretagne et Hollande », révèle le quotidien.
Ce stade de l’enquête, on ignore encore si une partie du stock de viande, destiné notamment à entrer dans la composition de

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