L’AFDN a connu quelques changements avec l’arrivée de la nouvelle présidente Isabelle Parmentier qui a succédé à Florence Rossi, passée responsable de la communication. L’AFDN compte aujourd’hui 2 500 adhérents exerçant dans le secteur hospitalier ou municipal, avec dans les plus gros centres, la prise en charge de la qualité nutritionnelle des restaurants collectifs. Ils officient autrement comme indépendants. Et sachant que l’on compte en France 6 100 diététiciens en France, «l’AFDN représente un tiers des diététiciens du pays», souligne la présidente. Le changement de nom (AFDN s’appelait jusqu’à récemment l’ALDF) a été orchestré pour diverses raisons : «Notre nom précédent posait problème, car parler de diététiciens de langue française n’était pas tout à fait juste vu que l’on ne représentait pas les diététiciens francophones, mais bien les Français. Par ailleurs, nous sommes les seuls paramédicaux qui intervenons en nutrition, or, nutrition, ce n’est pas un terme protégé, et nous voulions nous positionner sur ce terme. Après, nous avons une image qui nous colle à la peau, à savoir que diététique égal régime, et régime, c’est péjoratif, alors que nutrition, c’est valorisant. Mais ce n’est qu’un qualificatif, seul le titre de diététicien est protégé, et nous, nous sommes avant tout des diététiciens». Un des grands sujets de travail pour l’association, toujours d’actualité depuis 2005 maintenant, c’est la «réingénérie des formations» paramédicales qui est faite en partenariat avec le gouvernement : «Ce que l’on demande, c’est un diplôme en trois ans,