C’est un étranger qui le dit : les professionnels de la restauration sont correctement valorisés en France. Ces paroles viennent d’Albert Legrand, qui a fait toute sa carrière en Belgique puis au Luxembourg avant de poser ses valiser à l’UPC du centre hospitalier de Nevers. Il remarque qu’ici, la mission du poste de responsable de restauration semble assez linéaire, ce qui, selon son constat, est moins le cas en Belgique où les contours des fonctions sont plus fluctuants.
Albert Legrand est le nouveau responsable du service de restauration qui travaille en liaison froide en conditionnement barquettes pour une production de 2 400 repas/jour ou 1 100 journées alimentaires, comme cela se compte en Belgique. L’UPC approvisionne l’hôpital Pierre Bérégovoy (450 lits), et son restaurant du personnel (350 repas/jour), l’école d’infirmières Ifsi (90 repas), le Mapad de Coulanges-les-Nevers (80 lits), le Centre de cure médicale de Pignelin (160 lits) (depuis mai), le Centre gériatrique de Pougues (160), l’hôpital de Colbert (58 lits). La cuisine réalise encore du portage à domicile pour 80 repas/jour. Albert Legrand est en poste depuis février. Il a choisi la France en partie pour des questions d’opportunité, notre pays présentant un plus grand nombre de grandes structures qu’en Belgique. Il a débuté sa carrière en 1976 par de la restauration commerciale. Il a découvert la restauration collective par Interserve rachetée par la suite par Sodexho. Débutant comme responsable d’exploitation, il en devient «superviseur». Neuf ans après, Il