Dijon est parmi les 6 signataires de la charte du PNNS 2. La ville faisait déjà partie des 60 pionnières. Son action s’inscrit dans le cadre plus global de son appartenance au réseau Ville Santé qui a été initié par l’OMC. Introduit en France en 1986 à Rennes, ce réseau s’étend dans l’Hexagone à près de 60 collectivités, 59 villes et 1 agglomération de communes (chiffre 2005). A l’image du PNNS 2, il engage ses adhérents à prendre en compte la santé dans les actions municipales, ce qui incorpore un volet nutritionnel. Le suivi est effectué par Myriam Le Tallec, responsable de Dijon Santé, service dépendant du CCAS. Pour harmoniser les différentes opérations, la mairie de Dijon a mis en place un groupe Nutrition. On y retrouve la Mutualité Française, l’université de Bourgogne, le CHU (services de soins), le Comité départemental pour l’éducation et la santé (CDES), l’Education nationale, le Comité départemental aux retraités et personnes âgées (Coderpa), l’Action et documentation santé pour l’Education nationale (Adocen) et diverses associations comme les Artisans du monde. Le service Restauration, qui repose sur une cuisine centrale, a la particularité d’être supervisé par un médecin. Il s’agit du docteur Agnès Le Grand. Il emploie également une diététicienne, Stéphanie Héliot. On l’aura donc compris, à Dijon, les actions sont nombreuses et variées en faveur de la nutrition. La ville, qui accueille le Centre européen