Restauration Collective

«De l’éthique dans l’assiette» à Rennes

les réseaux régionaux et nationaux, les modules de formation de Cités Unies France.

Le suivi est indispensable, comme le fractionnement des marchés, tout en se posant la question : Est-ce que cela ne favorise pas les grands groupes qui peuvent mieux répondre, en laissant une relation à distance avec les producteurs ? Agnès Bonnet, de Max Havelaar France, a pour sa part présenté cette association de solidarité internationale Nord/Sud, dont le label est une garantie de traçabilité permettant d’identifier des produits issus du commerce équitable : café, thé, chocolat, sucre, spéculoos, fruits frais, jus et nectars, cola (depuis peu), riz…

Pour la restauration collective, une centaine de références, issues d’une trentaine de producteurs, sont disponibles. S’il est selon elle «indispensable de faire changer les pratiques d’achat», il faut aussi «qu’elles soient comprises». Pour sensibiliser et informer les consommateurs, l’association met à disposition des affiches, dépliants, chevalets, etc. Autre démarche, celle de Solidar’Monde, entreprise créée à l’initiative de la Fédération Artisans du Monde. Les achats spécifiques pour les cantines peuvent intéresser les producteurs car ils représentent des gros volumes. Mais des achats peuvent aussi être réalisés ponctuellement, pour des cocktails, des vins d’honneur… 130 références alimentaires sont proposées, dont 19 adaptées à la restauration collective, notamment par leur conditionnement (quinoa en 25 kg par exemple).

Le bio était également au centre des discussions, à travers

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