pistou de menthe, cannelé bordelais, salpicon de poires au poivre de Séchuan, rose des sables, brochette de pain d’épices, ananas et bananes. Le lauréat avait exécuté ces plats deux fois chez lui et une fois pour un repas de direction. Il a joué la carte de l’originalité en optant pour des saveurs exotiques «qui ont suscité un gros travail de recherche». Ce professionnel, qui a oeuvré chez des étoilés Michelin, a l’habitude d’associer les goûts avec art. De plus, au Crous, il s’occupe de 12 points de restauration qui offrent toute une palette de mets (terroir, poissons, cuisine du monde…). «Je cuisine comme si j’étais chez moi, en veillant au respect des produits et à la maîtrise des cuissons. Et j’ai cette chance inouïe d’avoir mon travail pour passion !», affirme-t-il. La deuxième place est revenue à Arnaud Gerral (maison de retraite en Charentes) et la troisième à Hervé Duplouy (restauration scolaire à Lille).