années et le rapprochement avec la restauration commerciale». «Nous devons être de plus en plus pointus, experts», estime Mélanie Guilldou, directrice marketing Sodexho Entreprises/Administrations, «pour évoluer et être en phase avec les tendances de la restauration. Notre métier ne doit pas se limiter au self». Il passe aussi par la restauration rapide, la distribution automatique… A une époque, il était même question de «restauration automatique», mais elle reste encore faible, c’est peut-être une piste à suivre… En tout cas, le D.A. «n’est plus traité comme une simple machine, il y a tout un environnement, de la convivialité». Pour Michel Vincent, directeur des restaurants AGR du groupe Caisse des Dépôts (autogéré), «nous avons un marché qui est figé, mais avec un potentiel de développement. On peut aller au-delà de la restauration du midi», par exemple en travaillant sur celle du soir. Il réaffirme aussi le positionnement différent de l’autogéré face aux sociétés de restauration, «nous n’avons pas de marketing, mais nous voulons apporter à notre niveau un label qualité et revenir sur des choses de bon sens». Pour Bernard Leymonie, directeur général GIE GAM Restaurant-groupe BNP Paribas (autogéré), il ne faut pas oublier que «nous avons trois types de clientèle : l’employeur, le convive et le représentant des convives». Si chacun a ses attentes et ses impératifs, selon lui, «la