Restauration Collective

LES ETATS GÉNÉRAUX DE LA RESTAURATION SCOLAIRE

Les tables rondes ont réuni les différents acteurs du secteur : ministères, fédérations de parents d’élèves, organismes de formation, chef de cuisine, intendance, mairie… Le premier volet était consacré au PNNS et à la future réglementation sur la qualité nutritionnelle qui, après avoir été plusieurs fois reportée, est désormais prévue pour septembre 2009. Il a été rappelé que «la restauration scolaire est une priorité pour les ministères» et qu’il est important de «définir ce que l’on met derrière le terme de qualité». Ce texte réglementaire établira des règles nutritionnelles sur la composition des repas, les fréquences, les grammages, etc, que l’on retrouve dans le GEMRCN. «Rien de révolutionnaire», la nouveauté résidant avant tout dans son caractère obligatoire. Avec, bien sûr, la mise en place de contrôles et de sanctions, qui seront définis dans le texte. Différentes pistes seront explorées pour accompagner la démarche : formation, intégration de diététiciennes, etc. Le projet interministériel est copiloté par la DGS et la DGAL. L’obligation réglementaire va également impliquer un aspect financier pour que l’engagement puisse être appliqué.

Sur le sujet de la qualité alimentaire, les repas bio ont été au centre des discussions avec l’exemple de Pamiers.

La qualité alimentaire, une notion complexe

Les avis ont divergé, le bio présentant un réel intérêt pour certains, moins pour d’autres («ce n’est pas parce que l’on mange bio qu’on mange bon»). Ce n’est en tout cas pas une réponse unique en terme de qualité alimentaire. Celle-ci «recouvre plusieurs

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