Restauration Collective

DE MULTIPLES ENJEUX EN RESTAURATION SCOLAIRE ET MUNICIPALE

encadré).

L’INTERCOMMUNALITE

La multiplicité des communes en France (36 000) apparait pour certains comme un handicap, pour d’autres comme une chance car, comme l’explique Claude Pernes, cela signifie «de nombreux élus locaux» et donc un meilleur maillage. Dans un souci d’harmonisation et d’optimisation s’est développée l’intercommunalité, permettant une mise en commun des compétences et un partage des moyens sur des projets, des «mariages d’intérêts» sur la fiscalité, avec un souci de «mieux utiliser ses ressources». Plus difficile au niveau des grandes villes, l’intercommunalité a néanmoins bien fonctionné dans l’ensemble «car elle répondait à un besoin». La mise en place de cuisines centrales communes est souvent un réel avantage, en particulier pour des problèmes de coût et de gestion. Alain Lebars rappelle cependant que «le lieu pertinent de la restauration scolaire est l’école» et que la cuisine centrale «fait disparaître une partie du personnel de proximité». Dans son secteur du 20ème arrondissement à Paris, la partie industrielle est centralisée, tandis que certaines cuissons faciles sont conservées sur place.

Stéphane Le Ho, directeur général de la communauté de communes de Clichy-sous-Bois/Montfermeil, souligne les difficultés de trouver des points d’accord entre deux villes ayant «chacune ses pratiques, ses coutumes, ses modes de management». Il existe plusieurs freins. Il faut notamment «convaincre la communauté scolaire, s’harmoniser sur une tarification sociale et trouver un compromis, gérer les

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